"Soyons bons premièrement, et puis heureux."

Fragments des écrits de Rousseau   J-J Rousseau

全法语注意!简单粗暴地翻译一下书名:卢梭语录。不多说了,现在手里四本图书馆里借来的书,都是这个被老师说很复杂的人。


1.Rousseau Moraliste

Il est certain que les méchants sont tous misérables, quel que soit leur sort apparent, parce que le bonheur s’empoisonne dans une âme corrompue, comme le plaisir des sens dans un corps mal sain.

La vertu ne donne pas le bonheur, mais elle seule apprend à en jouir quand on l’a, elle fait porter plus patiemment les maux et goûter plus plus délicieusement les biens.

La vérité n’a presque rien fait dans le monde parce que les hommes se conduisent toujours plus par leurs passions que par leurs lumières, et qu’ils font le mal, approuvant le bien.

La conscience est la voix de l’âme, les passions sont la voix du corps.

La vertu n’appartient qu’à un être faible par sa nature et fort par sa volonté.

Dites ce qui est vrai, faites ce qui est bien, ce qui importe à l’homme est de remplir ses devoirs que la terre, et c’est en s’oubliant qu’on travaille pour soi.

Soyons bons premièrement, et puis nous serons heureux.

La conscience ne trompe jamais une âme qui la consulte sincèrement.

Il faut rougir de faire une faute et non de la réparer.

la patience, la douceur, la résignation, l’intégrité, la justice impartiale, sont un bien qu’on emporte avec soi et dont on peut s’enrichir sans cesse, sans craindre que la mort même nous en fasse perdre le prix.

La mort est la fin de la vie du méchant et le commencement de celle du juste.

L’innocente joie aime à s’évaporer au grand jour; mais le vice est ami des ténèbres, et jamais l’innocence et le mystère n’habitèrent longtemps ensemble.

Le bon s’ordonne par rapport au tout et le méchant ordonne le tout par rapport à lui.

La vie est courte; c’est une raison d’en user jusqu’au bout, et de dispenser avec art sa durée afin d’en tirer le meilleur parti qu’il est possible.

Celui qui s’estime véritablement lui-même est peu sensible à l’injuste mépris d’autrui; car le bon et l’honnête ne dépendent point du jugement des hommes, mais de la nature des choses.

Le mariage est un état de discorde et de trouble pour les gens corrompus; mais pour les gens de bien, il est le paradis sur la terre.

Les vrais amusements sont ceux qu’on partage avec le peuple; ceux qu’on veut avoir à soi seul,on ne les a plus.

L’humilité dont le chrétien parle et que l’homme connaît si peu, est le premier sentiment qui doit naître en bous de l’étude de nous même.

L’ambition compte toujours pour rien ce qu’elle acquiert et pour tout ce qui lui échappe.

L’amour de soi-même est toujours bon et toujours conforme à l’ordre.

Le premier sentiment d’un enfant est de s’aimer lui-même; et le second sui dérive du premier est d’aimer ceux qui l’approchent.

La nature veut que les enfants soient enfants avant d’être hommes. Si nous voulons pervertir cet ordre, nous produirons des fruits précoces qui n’auront ni maturité ni saveur, nous aurons de jeunes docteurs et de vieux enfants.

La vie triste et mesquine des pères et mères set presque toujours la première source du désordre des enfants.

Pour aimer ma vie paisible et domestique, il faut la connaître, il faut en avoir senti les douceurs dès l’enfance.

Si nous voulons vivre en paix, il faut que cette paix vienne de nous même.


2.Idées Religieuses de Rousseau

Jugeons les actions des folles et laissons Dieu juger de leur foi.

Je m’en tiens aux vérités lumineuses qui frappent mes yeux et convainquent ma raison, aux vérités pratiques qui m’instruisent de mes devoirs.

Tenez votre âme en état de désirer toujours qu’il y ait un Dieu, et vous n’en douterez jamais.

J’au cru dans mon enfance par autorité, dans ma jeunesse par sentiment, dans mon âge mûr par raison, maintenant  je crois parce que j’ai toujours cru.

Quiconque veut récuser la raison doit convaincre sans se servir d’elle.

L’orgueilleuse philosophie mène a l’esprit fort, comme l’aveugle dévotion mène au fanatisme. Évitez ces extrêmes, restez toujours ferme dans la voie de la vérité. Osez confesser Dieu chez les philosophes; osez prêcher l’humanité aux intolérants.

Tous mes écrits respirent le même amour pour l’Evangile, la même vénération pour Jésus-Christ.


3.Vues Politiques de Rousseau

La liberté suit toujours les lois.

Il n’est pas bon que celui qui fait les lois les exécute.

Disons qu’il faut que le gouvernement appartienne au petit nombre, l’inspection que le gouvernement à la généralité.

Les révolutions ans l’intérieur d’un État sont des exceptions dont la raison se trouve toujours dans la constitution particulière de l’État excepte Elles ne sauraient avoir lieu deux fois pour le même peuple.

Tout gouvernement humain se borne par sa nature aux devoirs civils et quoiqu’en ait pu dire le sophiste Hobbes, quand un homme vert bien l’État, il ne doit rendre compte à personne de la manière dont il sert Dieu.

La nation la plus heureuse est celle qui peut le plus aisément se passer de toutes les autres, et que la plus florissante est celle dont les autres peuvent le moins se passer.

Les gouvernement qui se conduisent le mieux sont ceux dont on parle le moins.

C’est parce que la force des choses tend toujours à détruire’l’égalité que la force de la législation doit toujours tend à la maintenir.


4.Miscellanées

Dans quelque situation qu’on se trouve, ce n’est que par le joug de l’opinion qu’on est constamment malheureux. Quand ce joug ne se fait pas sentir et que la raison parle, elle nous console de tous les maux qu’il n’a pas dépendu de nous d’éviter.

Nul homme ose être lui-même; il faut fire comme les autres, c’est la première maxime de la sagesse du pays.

L’argent qu’on possède est l’instrument de la liberté; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude.

Il est impossible qu’un homme qui sait vivre seul soit méchant, et qu’un méchant veuille vivre seul.

Mon enfant, reste obscur, profite du triste exemple de ton maitre Au surplus sois bon père, bon mari, bon régent, bon ministre, bon citoyen, homme simple en toute chose et, rien de plus, et je te promets une vie heureuse.


5.Jugements de Rousseau sur lui-même

Jugements  de Rousseau sur Lui-même

Je vous déclare publiquement que je m’estime beaucoup, et que je ne désespère pas de venir à bout de m’estimer beaucoup davantage.

L’espèce de bonheur qu’il me faut n’est pas tant de faire ce que je veux que de ne pas faire ce que je ne veux pas.

Je n’ai jamais cru que la liberté de l’homme consistât à faire ce qu’il veut, mais bien à ne jamais faire ce qu’il ne veut pas, et voilà celle que j’ai toujours réclamée, souvent conservée et par qui j’ai été le plus en scandale à mes contemporains.

Les chagrins, les maux, les ans ont beau vieillir ma pauvre machine, mon coeur sera jeune jusqu’à la fin.


6.Genève et Jean-Jacques

Il vaut mieux rester en des lieux où si je vois des choses qui me déplaisent, l’intérêt que j’y prends n’est pas assez grand pour me tourmenter.

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